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A l'âge de 7 ans, au détour d'une promenade cour Saint-Emilion, j'acquis pour 33Francs un livre rouge intitulé « Pliages faciles ». C’est en grande partie chez mes grands-parents que je pris le pli du papier. Sous l’œil avisé de Papi et le regard admiratif de Mamie, je passais des heures à déchiffrer les diagrammes de plis vallées et plis montagnes à l’heure où les tutoriels vidéo n’existaient pas ! Mais à force de persévérance, quelques perroquets bleus et éléphants rose prenaient vie au fur et à mesure des pages...Le nom Papier Mamie, c’est un hommage à Papi et Mamie chez qui l’origami a débuté.

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Après des études artistico-littéraires (bac L option Histoire des Arts, DUT Info-Com spécialité Métiers du livre puis licence de Médiation Culturelle parcours Médiation du livre), je fus pendant six ans responsable d’une jolie papeterie parisienne, réalisant des créations en papier pour agrémenter les vitrines thématiques notamment. Curieuse et manuelle, j’ai toujours été attirée par le papier comme support de création (collages, carterie, pochoirs, papercraft, encadrement…). La dualité de ce matériau me fascine: aérien et robuste, délicat et rebelle...Mais telle une madeleine de Proust, l’art de l’origami m’est réapparu comme une évidence et j'ai choisi de m’y consacrer pleinement. Vingt ans de pratique m’ont permis de perfectionner certains pliages, d’acquérir des milliers de papiers et de trouver un style qui me ressemble.

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L’origami est selon moi un tour de magie du bout des doigts, une chorégraphie silencieuse rythmée par la précision du geste.  En donnant vie à un carré de papier, je songe parfois à la recette d’un vieux grimoire, dont les ingrédients seraient un soupçon de patience, une pincée d’imagination, un nuage de poésie, le tout coloré à souhait.

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Biberonnée aux vide-greniers, antiquités et autres cavernes d’Ali Baba, mes parents m’ont transmis le syndrome de la collectionnite aiguë, le virus de la chine, cette quête infinie des trésors du passé. Pépites insoupçonnées, souvenirs retrouvés, petites et grandes collections, autant de mondes imaginaires mis en scène sur étagères. Dans une volonté d’upcycling, certaines pièces découlent d’un objet auquel je souhaite offrir une seconde vie : une ancienne affiche, un pichet désuet, un socle en marbre… Je trouve également mon inspiration dans les petits papiers de notre enfance : avions et cocottes en papier, ribambelles, poupées à habiller...

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Entre héritages et transmissions, 

Papier Mamie vous invite dans sa cour de (re)créations !